Impôts et taxes sur le foncier
FAQ impôts et taxes sur le foncier
L’impôt sur les revenus fonciers (IRF)
𝗤𝘂’𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 l’IRF ?
L’impôt sur les revenus fonciers (IRF), perçu au profit du budget de l’État, est applicable aux revenus de la location des immeubles bâtis ou non bâtis quel que soit leur usage, ainsi que les revenus accessoires, les gains résultant des sous-locations d’immeubles bâtis ou non bâtis et des baux à construction.
𝗤𝘂𝗶 𝗱𝗼𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘆𝗲𝗿 𝗹’𝗜𝗥𝗙 ?
L’impôt est dû par les personnes bénéficiaires de revenus fonciers. Sont compris dans les revenus fonciers :
1) les revenus des propriétés bâties telles que les maisons et usines ;
2) la location du droit d’affichage, de la concession du droit d’exploitation des carrières, de redevances analogues ayant leur origine dans le droit de propriété ou d’usufruit ;
3) les revenus des propriétés non bâties de toute nature y compris ceux des terrains occupés par des carrières et mines.
𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘃𝗲𝗻𝘂𝘀 𝗳𝗼𝗻𝗰𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗲𝘅𝗼𝗻𝗲́𝗿𝗲́𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗥𝗙 ?
Ne sont pas soumis à l’impôt sur les revenus fonciers:
1) les loyers de toute nature d’immeubles appartenant à des personnes morales soumises à l’impôt sur les sociétés ;
2) les loyers de toute nature d’immeubles appartenant à l’État et aux collectivités territoriales ;
3) les loyers des chambres d’hôtel et d’établissements assimilés ;
4) les loyers dont le cumul par bailleur n’excède pas vingt mille (20 000) francs CFA par mois ;
5) les personnes salariées retraitées des secteurs public et privé et les conjoints survivants de retraités dans la limite d’un seul immeuble, sous réserve que le bail ou le cumul des baux sur l’immeuble loué n’excède pas cinq cent mille (500 000) francs CFA et que ledit immeuble ait été acquis ou construit pendant la période d’activité. Le choix de l’immeuble objet du bail ou des baux exonérés est définitif. Lorsque le bail ou le cumul des baux dépasse cinq cent mille (500 000) francs CFA, le supplément de loyer est soumis à l’impôt sur les revenus fonciers aux conditions de droit commun.
6) les entreprises publiques ou privées ayant pour principal objet la promotion de l’habitat social peuvent bénéficier de l’exonération de l’impôt sur les revenus fonciers par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du Ministre chargé des Finances après avis du Ministre chargé de l’Habitat.
𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝗺𝗲́𝗰𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝘁𝗲𝗿𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗥𝗙 ?
Le revenu net imposable est égal au loyer brut, taxe sur la valeur ajoutée (TVA) non comprise, acquis par le bailleur au cours du mois ou de la période considérée et au titre de chaque location, sous déduction d’un abattement forfaitaire de 50 %.
Le loyer brut comprend les produits de toute nature provenant de la location ou de la sous-location d’immeubles, notamment les loyers, les dépenses incombant normalement au bailleur qui sont mises contractuellement à la charge du locataire, la valeur mensuelle de l’amortissement des investissements réalisés par le preneur calculé selon la durée du contrat qui est majorée des indemnités, avantages ou prestations de toute nature servis au bailleur en exécution d’un bail à construction, les suppléments de loyers et autres revenus exceptionnels, les sommes reçues des locataires à titre de dépôt de garantie lorsqu’elles sont utilisées par le bailleur pour couvrir des loyers.
𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝗺𝗼𝗻𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗥𝗙 ?
Le montant de l’impôt sur les revenus fonciers est obtenu par application des taux progressifs par tranches ci-après au revenu net imposable :
– tranche de 0 à 100 000 francs CFA : 18 % du revenu net imposable
– au-dessus de 100 000 francs CFA : 25 % du revenu net imposable
Exemple: M. TRAORE a perçu 800 000F comme loyers issus de la location de ses deux immeubles situés au grand marché de Ouagadougou en avril 2022.
L’IRF mensuel dû est de 93 000F. Ce montant doit être déclaré et payé au plus tard le 10 mai 2022.
Comme le locataire est un contribuable du Réel normal d’imposition de la Direction des moyennes entreprises du Centre I, le locataire doit faire la retenue IRF et la reverser au service des impôts dont il relève. Il remet au bailleur un état de versement visé par le receveur.
La contribution foncière sur les propriétés bâties et non bâties
𝐐𝐮’𝐞𝐬𝐭-𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐜’𝐞𝐬𝐭 que la contribution foncière ?
La contribution foncière sur les propriétés bâties et non bâties est assise sur l’ensemble des biens immeubles du domaine privé de l’État, des collectivités territoriales et du patrimoine des particuliers. Collecté essentiellement au profit des budgets des collectivités territoriales, c’est un impôt annuel c’est-à-dire qu’il doit être déclaré et payé chaque année.
𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗼𝘀𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗼𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗶𝗲́𝘁𝗲́𝘀 𝗻𝗼𝗻 𝗯𝗮̂𝘁𝗶𝗲𝘀?
Sont imposables à la contribution foncière au titre des propriétés non bâties, les terrains nus ou supportant des constructions inachevées situés dans les zones comprises dans les limites des plans de lotissement régulièrement approuvés.
𝗤𝘂𝗶 𝗱𝗼𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘆𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗼𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗶𝗲́𝘁𝗲́𝘀 𝗻𝗼𝗻 𝗯𝗮̂𝘁𝗶𝗲𝘀 ?
Sont soumis à cette contribution :
– les personnes titulaires de droit de propriété ou de superficie ;
– les usufruitiers de biens imposables ;
– les preneurs à bail emphytéotique ;
– les preneurs à bail à construction ou à réhabilitation.
𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗲𝘅𝗼𝗻𝗲́𝗿𝗲́𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗼𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗶𝗲́𝘁𝗲́𝘀 𝗻𝗼𝗻 𝗯𝗮̂𝘁𝗶𝗲𝘀 ?
Sont exonérés de la taxe foncière sur les propriétés non bâties :
– les terres du domaine foncier de l’État et des collectivités territoriales n’ayant pas fait l’objet d’attribution, d’affectation ou de concession à des personnes physiques ou morales ;
– les terrains affectés aux services publics ;
– les terrains nus appartenant aux missions diplomatiques et consulaires et aux organismes internationaux pour leur usage officiel, sous réserve de réciprocité ;
– les terrains nus appartenant aux organismes confessionnels et aux associations culturelles ou de bienfaisances déclarées d’utilité publique et affectés à un usage non lucratif ;
– les terrains nus appartenant aux indigents munis d’un certificat d’indigence ;
– les terrains nus appartenant aux infirmes et aux invalides munis d’un titre justificatif délivré par l’autorité compétente et qui ne disposent pas d’autres revenus que la pension allouée en raison de leur incapacité ;
– les terrains appartenant aux personnes morales soumises à la taxe foncière des sociétés ;
– les terrains nus destinés aux activités d’éducation physique et sportive appartenant aux établissements publics ou privés d’enseignement et de formation professionnelle ;
– les terrains nus à usage de culte ou utilisés par des établissements d’assistance médicale ou sociale reconnus d’utilité publique ;
– les terrains aménagés appartenant aux promoteurs immobiliers et fonciers, destinés à la vente ;
– les terrains faisant l’objet d’attestation de possession foncière rurale au profit des premiers possesseurs et leurs ayants droit ;
– les terrains destinés exclusivement à une exploitation agricole, forestière, pastorale et piscicole ;
– les terrains destinés exclusivement aux activités sportives.
𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗲 𝗰𝗮𝗹𝗰𝘂𝗹𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗼𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲 sur les propriétés non bâties ?
La contribution est assise sur la valeur cadastrale des terrains au 1er janvier de l’année de l’imposition, telle que fixée par les services de l’administration fiscale.
Un taux de 0.2% est applicable directement à cette valeur.
𝗜𝗹𝗹𝘂𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : M. SINARE a acheté un terrain à Boussé pour un montant de 7 000 000F. Les services de la Direction générale des impôts (DGI) ont estimé, la valeur cadastrale dudit terrain à 10 000 000 FCFA.
Le montant qu’il doit payer au titre de la contribution foncière sur les propriétés non bâties s’élève à :
10 000 000F x 0.2% = 20 000 FCFA
Au préalable, il doit remplir un formulaire à retirer auprès de l’administration fiscale pour la détermination de la valeur cadastral…
𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗼𝘀𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗼𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗶𝗲́𝘁𝗲́𝘀 𝗯𝗮̂𝘁𝗶𝗲𝘀?
Sont imposables à la contribution foncière au titre des #propriétés bâties, les #immeubles et terrains ci-dessous visés, situés dans une zone urbaine aménagée du Burkina Faso telle que prévue à l’article 8 de la loi n°034-2012/AN du 2 juillet 2012 portant réorganisation agraire et foncière au Burkina Faso :
– les immeubles construits en maçonnerie, en fer, en bois ou tout autre matériau, fixés au sol à perpétuelle demeure ;
– les terrains nus lorsqu’ils sont affectés à un usage commercial ou industriel tels que • les chantiers, les lieux de dépôt de marchandises et autres emplacements assimilés.
Sont également imposables, les immeubles et les terrains ci-dessus visés, à usage autre que d’habitation et situés dans une zone non aménagée du Burkina Faso.
𝗤𝘂𝗶 𝗱𝗼𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘆𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗼𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗶𝗲́𝘁𝗲́𝘀 𝗯𝗮̂𝘁𝗶𝗲𝘀 ?
Sont soumis à la contribution :
– les personnes titulaires de droit de propriété ou de superficie ;
– les usufruitiers de biens imposables ;
– les preneurs à bail emphytéotique ;
– les preneurs à bail à construction ou à réhabilitation.
𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻𝘀 #𝗲𝘅𝗼𝗻𝗲́𝗿𝗲́𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗼𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗶𝗲́𝘁𝗲́𝘀 𝗯𝗮̂𝘁𝗶𝗲𝘀 ?
Sont exonérés de la taxe foncière sur les propriétés bâties :
– les immeubles, bâtiments ou constructions relevant du domaine privé affecté de l’État et des collectivités territoriales ;
– les locaux des missions diplomatiques et consulaires et des organismes internationaux pour leur usage officiel, sous réserve de réciprocité ;
– les immeubles appartenant aux organismes confessionnels et aux associations culturelles ou de bienfaisances déclarées d’utilité publique et affectés à un usage non lucratif ;
– les immeubles appartenant à des associations reconnues d’utilité publique occupés par celles-ci ou affectés à des œuvres d’assistance médicale ou d’assistance sociale ;
– les immeubles appartenant aux personnes morales soumises à la taxe foncière des sociétés ;
– les immeubles servant aux exploitations agricoles, forestières, pastorales et piscicoles pour loger les exploitants ou les ouvriers, les animaux, serrer les récoltes ;
– les immeubles appartenant aux sociétés immobilières et destinés à la vente ;
– la résidence principale des personnes justifiant d’une imposition effective à la taxe de résidence ;
– les immeubles des établissements publics ou privés affectés exclusivement à la santé, à l’enseignement et à la formation professionnelle ;
– les immeubles destinés exclusivement aux activités sportives ;
– la résidence principale des personnes âgées de plus de soixante (60) ans ;
– la résidence principale des indigents munis d’un certificat d’indigence délivré par l’autorité compétente ;
– la résidence principale des infirmes et des invalides munis d’un titre justificatif délivré par l’autorité compétente et qui ne disposent pas d’autres revenus que la pension allouée en raison de leur incapacité ;
– les outillages et autres moyens matériels d’exploitation des établissements industriels.
Les constructions nouvelles sont exonérées de la taxe pendant une période de cinq (5) ans. Pour bénéficier de cette exonération, le propriétaire doit, dans le délai de trois (3) mois suivant la date d’achèvement des travaux, adresser une demande au service des impôts territorialement compétent. Cette demande doit être accompagnée des photocopies légalisées du titre d’occupation, le cas échéant du permis de construire, du certificat de conformité ou d’une copie du procès-verbal d’achèvement des travaux. Est considéré comme achevé, un immeuble remplissant les conditions d’habitation ou occupé.
𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗲 𝗰𝗮𝗹𝗰𝘂𝗹𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗼𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲 ?
La contribution est assise sur la valeur cadastrale des constructions au 1er janvier de l’année de l’imposition, telle que fixée par les services de l’administration fiscale.
Un taux de 0.1% est appliquée à valeur cadastrale pour les immeubles à usage d’habitation. Un taux est de 0.2% est appliquée à cette valeur cadastrale pour les immeubles à usage autre que d’habitation.
Lorsqu’un immeuble a plusieurs usages, le taux applicable est celui fixé pour les immeubles à usage autre que d’habitation.
𝗜𝗹𝗹𝘂𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : M. GNANOU est propriétaire d’un magasin à Ziniaré. Il a estimé la valeur des constructions à 20 000 000FCFA. Les services de la Direction générale des impôts (DGI) ont estimé la valeur cadastrale des constructions à 30 000 000 FCFA.
Le montant qu’il doit payer au titre de la contribution foncière sur les propriétés bâties s’élève à :
𝟯𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝟬𝟬𝟬𝗙 𝘅 𝟬.𝟮% = 𝟲𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝗙𝗖𝗙𝗔
Si le bâtiment servait d’habitation avec les mêmes valeurs, montant qu’il doit payer au titre de la contribution foncière sur les propriétés bâties s’élèverait à :
𝟯𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝟬𝟬𝟬𝗙 𝘅 𝟬.𝟭% = 𝟯𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝗙𝗖𝗙𝗔
Au préalable, il doit remplir un formulaire à retirer auprès de l’administration fiscale pour la détermination de la valeur cadastrale du terrain.
L’impôt doit être déclaré et payé à la Direction provinciale des impôts de l’Oubritenga située à Ziniaré.
La taxe de résidence :
Qu’est-ce que c’est que la taxe de résidence (TR) ?
La taxe de résidence (TR), perçue au profit du budget des collectivités territoriales, s’applique à tout local affecté à l’habitation et situé dans une zone urbaine aménagée du Burkina Faso telle que définie par les textes en vigueur.
Qui doit payer la Taxe de résidence TR ?
La taxe est due par toute personne physique qui a la disposition ou la jouissance à titre privatif des locaux imposables à quelque titre que ce soit : propriétaire, locataire, occupant à titre gratuit. La jouissance à titre privatif implique l’usage à titre personnel ou pour les besoins de sa famille d’un logement distinct. Dans le cas d’une habitation formant un ensemble unique occupée par plusieurs personnes, la taxe est établie au nom de l’occupant en titre à la condition que les autres personnes soient expressément exonérées par la loi ou ne disposent pas de revenus.
Quelles sont les personnes exonérées de la TR ?
Sont exonérés de la taxe :
le conjoint de la personne imposée lorsque le couple vit sous le même toit ;
les personnes âgées de plus de soixante (60) ans ;
les habitants reconnus indigents par l’autorité compétente ;
les infirmes et invalides munis d’un titre justificatif délivré par l’autorité compétente et qui ne disposent pas d’autres revenus que la pension d’invalidité ;
les élèves et étudiants effectivement inscrits dans les établissements d’enseignement et ne disposant pas de revenus professionnels ;
les appelés du service national pour le développement ;
les agents diplomatiques ou consulaires de nationalité étrangère dans la localité de leur résidence officielle et pour cette résidence seulement, dans la mesure où les pays qu’ils représentent, accordent des avantages analogues à leurs homologues burkinabè.
Quel est le mécanisme de détermination de la TR ?
La taxe est établie dans la localité où est située l’habitation pour l’année entière, quelle que soit la durée d’occupation des locaux. En cas de changement de résidence, le contribuable n’est pas imposable en raison de sa nouvelle résidence s’il apporte la preuve de son imposition au titre de son ancienne résidence.
La taxe est calculée forfaitairement selon la zone de situation géographique de la localité, la zone d’habitation dans la localité et le niveau de confort du logement et selon le tableau suivant :
Zone A : Ouagadougou et Bobo-Dioulasso
Zone B : Koudougou, Banfora, Ouahigouya, Fada-N’Gourma, Dédougou, Gaoua, Tenkodogo, Kaya, Pô et Dori
Zone C : autres communes et chefs-lieux de province
Un tableau indique pour chaque niveau de confort, le tarif de base en fonction des trois zones décrites plus haut selon qu’il y’a l’électricité ou non et l’eau courante ou non. Plus la puissance du compteur est élevée, plus le tarif de base est élevé. L’existence d’une piscine est un élément qui fait également grimper le tarif de base.
Quel est le montant de la TR ?
La taxe annuelle à payer est déterminée en appliquant au tarif de base un coefficient correspondant à la zone d’habitation.
Les zones de situation des immeubles d’habitation sont classées selon leur position par rapport au centre de la localité, la centralité et le niveau d’équipement des quartiers ou secteurs tels que : éclairage public, caniveaux, chaussées bitumées, services publics existants.
Les coefficients de zones sont fixés ainsi qu’il suit :
Zone I : 2,5
Zone II : 1,25
Zone III : 1
Exemple: M. PALENFO habite au quartier Bendogo. Dans sac our, il a l’eau courante et son compteur SONABEL est de 3 ampères.
M. PALENFO doit faire la déclaration à la taxe de résidence et payer la TR d’un montant de 5 000 FCFA.
L’extrait 𝐜𝐚𝐝𝐚𝐬𝐭𝐫𝐚𝐥 :
𝐐𝐮’𝐞𝐬𝐭-𝐜𝐞 𝐪𝐮’𝐮𝐧 𝐞𝐱𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐜𝐚𝐝𝐚𝐬𝐭𝐫𝐚𝐥 ?
Le plan cadastral donne la représentation graphique du territoire communal dans tous les détails de son morcellement ainsi que les détails utiles à sa compréhension.
Le cadastre est l’inventaire de la propriété foncière et immobilière. Il est le système unitaire des archives techniques, fiscales et juridiques de toutes les terres du territoire national. On comprend aisément que le plan cadastral représente le morcellement en propriété du territoire communal et l’extrait cadastral met en exergue une parcelle de ce découpage du territoire communal.
L’extrait de plan cadastral identifie de façon unique une partie du plan cadastral. L’extrait cadastral est donc un document qui restitue une partie l’information cadastrale. La documentation cadastrale étant composée de documentations graphiques et de documentations littérales on a alors deux types d’extraits cadastraux : l’extrait de la matrice cadastrale et l’extrait de plan cadastral qui est le plus connus et utilisé par le public.
Les éléments essentiels de l’extrait cadastral sont :
– les références cadastrales : le nom de la commune/arrondissement, le numéro de la section, le numéro de l’ilot et le numéro de la parcelle ;
– les caractéristiques géométriques (superficie, forme parcelle, cotation des segments…), cartographiques (orientation, position par rapport aux parcelles voisines, échelle…) et la destination de la parcelle.
𝐐𝐮𝐞𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐥’𝐮𝐭𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝’𝐮𝐧 𝐞𝐱𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐜𝐚𝐝𝐚𝐬𝐭𝐫𝐚𝐥 ?
L’extrait cadastral permet d’identifier le bien foncier avec des références cadastrales. C’est sur la base de cette identification claire du bien que l’Etat pourrait concéder la propriété à un particulier.
L’immatriculation se fait dans le livre foncier. En vue d’assurer une concordance cohérente et rigoureuse entre le plan cadastral et le livre foncier, pour chaque opération concernant une parcelle, la composition du dossier doit comporter nécessairement un extrait cadastral.
L’extrait cadastral est donc exigé dans les procédures de demandes de titres d’occupation.
Tous les actes constitutifs, translatifs, modificatifs et extinctifs de droits réels immobiliers doivent comporter obligatoirement la désignation de l’immeuble d’après les données actuelles du cadastre. Cette désignation est faite au vu d’un extrait cadastral délivré et certifié par le service du cadastre territorialement compétent et ayant moins de trois (3) mois de date.
L’extrait cadastral vient assurer à tout moment que le bien foncier existe et qu’il est effectivement inventorié dans le plan cadastral.
𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐛𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭-𝐨𝐧 𝐮𝐧 𝐞𝐱𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐜𝐚𝐝𝐚𝐬𝐭𝐫𝐚𝐥 ?
L’extrait cadastral est établi sur papier et signer par les Services du cadastre et des travaux fonciers (SCTF) au vu d’un document portant les références de la parcelle : fiche d’attribution, attestation d’attribution, etc.
Pour obtenir l’extrait cadastral, il suffit de se rendre dans les services des impôts compétents.
A Ouagadougou, le service qui délivre les extraits cadastraux (SCTF du centre) est situé dans le bâtiment de la chaine foncière (au niveau de l’échangeur de l’Est non loin de la Station Shell).
A Bobo-Dioulasso, le service est situé près de l’Hôtel administratif.
A Koudougou, le Service est situé au niveau de la Direction provinciale des impôts.
Dans les autres localités, les services qui délivrent les extraits cadastraux sont situés dans les locaux abritant les Directions régionales des impôts.
Dans un futur proche, l’extrait sera délivré en ligne aux demandeurs à travers l’application e-Cadastre en cours de déploiement.
𝐂𝐨𝐦𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐮̂𝐭𝐞 𝐮𝐧 𝐞𝐱𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐜𝐚𝐝𝐚𝐬𝐭𝐫𝐚𝐥 ?
L’arrêté 2014-050/MEF/SG/DGTCP/RG du 16/02/2014 portant tarification des prestations de services fixe le cout de l’extrait à 5000 F CFA.
𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐝𝐮𝐫𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐚𝐥𝐢𝐝𝐢𝐭𝐞́ 𝐝’𝐮𝐧 𝐞𝐱𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐜𝐚𝐝𝐚𝐬𝐭𝐫𝐚𝐥 ?
La validé de l’extrait cadastral est de trois (03) mois.
L’𝗮𝘁𝘁𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗮𝘁𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗼𝘂 l’𝗮𝘁𝘁𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗼𝘃𝗶𝘀𝗼𝗶𝗿𝗲 :
𝗤𝘂’𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂’𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘁𝘁𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗮𝘁𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗼𝘂 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘁𝘁𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗼𝘃𝗶𝘀𝗼𝗶𝗿𝗲 ?
L’attestation d’attribution provisoire ou encore attestation de cession provisoire de terrain est un acte administratif délivré aux personnes physiques ou morales attributaires ou cessionnaires de terrains non encore mis en valeur après paiement intégral des droits et taxes dus pour servir de preuve de leur droit provisoire.
𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗹’𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘁𝘁𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗮𝘁𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗼𝘂 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘁𝘁𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗼𝘃𝗶𝘀𝗼𝗶𝗿𝗲 ?
L’attestation est délivrée à l’attributaire ou au cessionnaire principalement pour servir de preuve de son droit provisoire sur le terrain non encore mis en valeur. En tant que document de preuve, elle peut être utilisée pour une demande de permis de construire, une demande d’un titre d’occupation permanent (𝗽𝗲𝗿𝗺𝗶𝘀 𝘂𝗿𝗯𝗮𝗶𝗻 𝗱’𝗵𝗮𝗯𝗶𝘁𝗲𝗿, 𝗽𝗲𝗿𝗺𝗶𝘀 𝗱’𝗲𝘅𝗽𝗹𝗼𝗶𝘁𝗲𝗿, 𝗮𝗿𝗿𝗲̂𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗮̀ 𝗱𝗶𝘀𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻) ou une demande de changement de destination.
𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹’𝗼𝗯𝘁𝗶𝗲𝗻𝘁-𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗶𝗲̀𝗰𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗱𝗼𝘀𝘀𝗶𝗲𝗿 ?
L’attestation d’attribution de parcelle est délivrée à tout attributaire ou cessionnaire qui a satisfait au paiement des taxes et droits dus et qui en fait la demande.
Les pièces constitutives d’un dossier de demande d’attestation d’attribution ou de cession de terrain sont :
– une demande timbrée à 200 FCFA (timbre fiscal) adressée au receveur des domaines et de la publicité foncière (RDPF) territorialement compétent sur laquelle est précisée la situation matrimoniale de l’attributaire ou du cessionnaire ;
– la photocopie légalisée de la pièce d’identité ou du passeport pour les personnes physiques, un récépissé de reconnaissance ou le statut pour les personnes morales ;
– un extrait du plan cadastral datant de moins de trois (03) mois délivré par le service de cadastre et des travaux fonciers territorialement compétent ;
– les photocopies des reçus des paiements de la taxe de jouissance ou des autres droits s’il y a lieu ;
– un timbre fiscal de cinq cents (500) FCFA .
– Pour les terrains à usage d’habitation, l’attributaire ou le cessionnaire doit joindre le papillon d’attribution et/ou la fiche d’attribution provisoire s’il y a lieu.
– Pour les terrains à usage autre qu’habitation, l’attributaire ou le cessionnaire doit joindre une copie de l’arrêté d’attribution ou de cession provisoire enregistré.
𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝘂̂𝘁 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗹𝗶𝘃𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘁𝘁𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗮𝘁𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗼𝘂 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘁𝘁𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗼𝘃𝗶𝘀𝗼𝗶𝗿𝗲 ?
L’attestation d’attribution ou de cession provisoire est délivrée, après paiement intégral des taxes et droits dus et sur demande timbrée à 200 FCFA (timbre fiscal), à laquelle est joint un timbre fiscal de cinq cents (500) FCFA. Les coûts des taxes et droits sont fonction de la destination, de l’usage, de la localité, et de la zone de situation du terrain. (Taxe de jouissance pour les terrains à usage d’habitation, et taxe de jouissance + droits d’enregistrement et de publicité foncière pour les terrains à usages autre que d’habitation).
𝐐𝐮’𝐞𝐬𝐭-𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐏𝐞𝐫𝐦𝐢𝐬 𝐮𝐫𝐛𝐚𝐢𝐧 𝐝’𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐞𝐫 ?
Le Permis urbain d’habiter est un titre de jouissance permanent. Il est délivré aux personnes physiques ou aux personnes morales pour l’occupation des terres à usage d’habitation avec possibilité d’aliénation définitive desdites terres dans les conditions déterminées par la loi.
𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥’𝐨𝐛𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭-𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐢𝐞̀𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐝𝐨𝐬𝐬𝐢𝐞𝐫 ?
Le permis urbain d’habiter est délivré sur les terrains qui ont satisfait au paiement de la taxe de jouissance et aux conditions de mise en valeur desdites parcelles conformément à leur destination.
Les pièces constitutives du dossier de demande de permis urbain d’habiter des suites d’une attribution sont les suivantes :
– une demande timbrée (timbre communal) adressée au Maire de la commune ou de l’arrondissement territorialement compétent ;
– l’orignal du papillon d’attribution, de la fiche provisoire d’attribution ou de l’attestation d’attribution ;
– un procès-verbal d’évaluation des investissements réalisés sur le terrain ;
– une photocopie légalisée de la pièce d’identité , du passeport ou permis de conduire pour les personnes physiques et le récépissé de reconnaissance ou registre de commerce pour les personnes morales ;
– les photocopies des quittances de paiement de la taxe de jouissance en l’absence d’attestation d’attribution ;
– les photocopies des quittances de paiement de la taxe de résidence des trois dernières années s’il y a lieu ;
– un extrait de plan cadastral du terrain ;
– un timbre communal de 5000 F CFA et un autre de 300 F CFA ;
– deux timbres fiscaux de 200 F CFA.
𝐍𝐁 : Préciser la situation matrimoniale du demandeur
𝐐𝐮𝐞𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐏𝐔𝐇 ?
Le permis urbain d’habiter confère à son titulaire un droit de superficie qui peut faire l’objet de publicité foncière. Il est signé par le Maire de la commune ou de l’arrondissement territorialement compétent pour l’occupation des terres urbaines destinées à l’habitation suite à une demande volontaire du titulaire de droit de jouissance.
𝐐𝐮𝐞𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐮̂𝐭 𝐝’𝐚𝐜𝐪𝐮𝐢𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐏𝐔𝐇 ?
Le cout d’acquisition d’un permis urbain d’habiter suite à une attribution de parcelle est relatif au paiement de la taxe de jouissance, aux frais payés pour l’évaluation de la parcelle, aux frais déboursés pour le paiement de la taxe de résidence et au montant payé pour l’établissement de l’extrait cadastral.
𝐂͟𝐚͟𝐬͟ ͟𝐩͟𝐫͟𝐚͟𝐭͟𝐢͟𝐪͟𝐮͟𝐞͟ ͟𝐝͟𝐞͟ ͟𝐜͟𝐨͟𝐮̂͟͟𝐭͟ ͟𝐝͟’͟𝐚͟𝐜͟𝐪͟𝐮͟𝐢͟𝐬͟𝐢͟𝐭͟𝐢͟𝐨͟𝐧͟ ͟𝐝͟’͟𝐮͟𝐧͟ ͟𝐏͟𝐔͟𝐇͟
Monsieur Traoré Boniface est un commerçant à Ouagadougou. Il a été attributaire d’une parcelle dont les références cadastrales sont les suivantes :
– Section 649 ;
– Ilot 18 ;
– Parcelle 14 ;
– Secteur 38, Arrondissement 9 de Ouagadougou ;
– Superficie : 400m2 dont 500F/m2 dans la ville de Ouagadougou pour la Taxe de jouissance.
La taxe de jouissance = superficie x prix/m² de la zone concernée
𝐋̲𝐚̲ ̲𝐭̲𝐚̲𝐱̲𝐞̲ ̲𝐝̲𝐞̲ ̲𝐣̲𝐨̲𝐮̲𝐢̲𝐬̲𝐬̲𝐚̲𝐧̲𝐜̲𝐞̲ ̲:̲ ̲𝟒̲𝟎̲𝟎̲ ̲𝐱̲ ̲𝟓̲𝟎̲𝟎̲ ̲=̲ ̲𝟐̲𝟎̲𝟎̲ ̲𝟎̲𝟎̲𝟎̲ 𝐅̲ 𝐂̲𝐅̲𝐀̲
L’attributaire de la parcelle doit demander un procès- verbal d’évaluation de la parcelle au Guichet unique du foncier de Ouagadougou ou dans un cabinet agrée d’expertise immobilière.
Les conditions de mise en valeur d’une demande du PUH sont :
– un mur de clôture en parpaings ou en banco amélioré ;
– un bâtiment de 16 tôles au moins ;
– des toilettes externes fonctionnels ;
– des ouvertures (Portail ou portillon).
Les frais d’évaluation de la parcelle au Guichet unique du foncier de Ouagadougou sont :
– déplacement : 6 000 F CFA ;
– droit d’enregistrement : 6 000 F CFA ;
– timbres fiscaux : 1 400 F CFA.
𝐓𝐨𝐭𝐚𝐥 : 𝟏𝟑 𝟒𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀
Les frais d’évaluation pour les autres communes rurales de Ouagadougou sont :
-
- 𝐊𝐨𝐮𝐛𝐫𝐢
– déplacement : 25 000 F CFA ;
– droit d’enregistrement : 6 000 F CFA ;
– timbres fiscaux : 1 400 F CFA.
𝐓𝐨𝐭𝐚𝐥 : 𝟑𝟐 𝟒𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀
-
- 𝐊𝐨𝐦𝐬𝐢𝐥𝐠𝐚
– déplacement : 18 000 F CFA ;
– droit d’enregistrement : 6 000 F CFA ;
– timbres fiscaux : 1 400 F CFA.
𝐓𝐨𝐭𝐚𝐥 : 𝟐𝟓 𝟒𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀
-
- 𝐏𝐚𝐛𝐫𝐞́
– déplacement : 20 000 F CFA ;
– droit d’enregistrement : 6 000 F CFA ;
– timbres fiscaux : 1 400 F CFA.
𝐓𝐨𝐭𝐚𝐥 : 𝟐𝟕 𝟒𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀
-
- 𝐒𝐚𝐚𝐛𝐚
– déplacement : 10 000 F CFA ;
– déplacement : 6 000 F CFA ;
– timbres fiscaux : 1 400 F CFA.
𝐓𝐨𝐭𝐚𝐥 : 𝟏𝟕 𝟒𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀
-
- 𝐓𝐚𝐧𝐠𝐡𝐢𝐧-𝐃𝐚𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐢
– déplacement : 25 000 F CFA ;
– droit d’enregistrement : 6 000 F CFA :
– timbres fiscaux : 1 400 F CFA.
𝐓𝐨𝐭𝐚𝐥 : 𝟑𝟐 𝟒𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀
Les frais pour l’établissement d’un extrait cadastral à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso sont de 𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀.
La taxe de résidence est calculée forfaitairement selon la zone de situation géographique de la localité, la zone d’habitation dans la localité et le niveau de confort du logement.
Le contribuable qui réside à Ouagadougou dans une zone A, au secteur 38 avec eau et électricité de 3 A, zone d’habitation, la Taxe de résidence (TR) à payer par ce contribuable est environ 𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀.
Le titre foncier :
Qu’est-ce que c’est que le Titre foncier ?
Le titre foncier ou encore titre de propriété est un acte administratif délivré par le Ministre en charge des domaines ou le Président du conseil de la collectivité territoriale, pour constater le transfert de la propriété d’un immeuble.
Il constate la cession définitive des terres du domaine privé immobilier non affecté de l’Etat ou de la collectivité territoriale au profit des personnes physiques et morales de droit public ou privé.
Comment l’obtient-on et quelles sont les pièces constitutives du dossier ?
Le titre foncier peut s’obtenir après mise en valeur ou sans mise en valeur terres des domaines foncier national (DFN)
Pour obtenir le titre foncier avec mise en valeur, il faut d’une part, être dans les conditions d’obtenir le permis urbain d’habiter (PUH), le permis d’exploiter (PE), l’arrêté de mise à disposition (AMD) ou l’attestation de possession foncière rurale (APFR) et d’autre part remplir des conditions particulières et minimales de mise en valeur.
Ces conditions minimales de mise en valeur sont :
Terrain à usage d’habitation : 30 fois la taxe de jouissance en vigueur ;
Terrain à usage agricole et pastoral : 20 fois la taxe de jouissance en vigueur ;
Terrain à usage autre que d’habitation : 15 la taxe de jouissance en vigueur.
Les pièces constitutives d’un dossier de demande de TF (après mise en valeur) sont :
une demande en double exemplaire adressée au Ministre en charge des domaines, sur imprimés fournis par l’administration dont le 1er est timbré à 1000f (timbre fiscal) ;
deux (02) photocopies légalisées de la pièce d’identité pour les personnes physiques ou des statuts ou tout autre document justifiant la régularité de leur constitution pour les personnes morales ;
l’original du titre de jouissance permanent (PUH, PE, AMD, APFR) et/ou l’original de l’arrêté de cession provisoire ;
un procès-verbal d’évaluation des investissements dûment enregistré s’il y a lieu ;
une copie ou une photocopie de la quittance de règlement des frais d’obtention du TF ;
une copie ou une photocopie de la quittance de règlement des droits et taxes liés à la cession provisoire s’il ya lieu ;
une procuration s’il y a lieu.
Le titre foncier sur des terrains non mis en valeur, concerne essentiellement :
les terrains destinés à l promotion immobilière ;
les terrains à usage de commerce, d’industrie, d’artisanat, de professions libérales, d’enseignement, d’établissement de santé au profit de personnes physiques et de personnes morales de droit public ou privé ;
les terres attribuées à des personnes morales de droit public ou privé lorsque les conventions ou des accords l’autorisent.
Les pièces constitutives d’un dossier de demande de TF sur un terrain sans mise en valeur sont :
une demande en double exemplaire adressée au Ministre en charge des domaines sur imprimés fournis par l’administration dont le 1er est timbré à 1000f (timbre fiscal) ;
deux (02) photocopies légalisées de la pièce d’identité pour les personnes physiques ou des statuts ou toute autre pièce justifiant de la régularité de leur constitution pour les personnes morales ;
un plan ou un croquis de situation en quatre (04) exemplaires visés par les services techniques ou un géomètre expert ;
un devis estimatif et descriptif en quatre (04) exemplaires chacun ;
un croquis d’implantation en quatre (04) exemplaires ;
un projet d’investissement ;
une copie de la quittance de règlement des frais d’établissement du TF ;
une copie de la quittance de règlement de la taxe de jouissance s’il y a lieu ;
une procuration s’il y a lieu.
Dans quel service des impôts s’adresser pour la demande de Titre foncier ?
Les dossiers de demande de titre foncier doivent être déposés dans les services suivants:
au Guichet Unique du Foncier de Ouagadougou pour les terrains sis dans la Province du Kadiogo (Commune urbaine de Ouagadougou et Communes rurales rattachées) ;
au Guichet Unique du Foncier de Bobo-Dioulasso pour les terrains situés dans la Province du Houet (Commune urbaine de Bobo-Dioulasso et Communes rurales rattachées) ;
à la Recette des domaines et de la Publicité Foncière territorialement compétente pour les terrains situés dans les autres localités (Communes) ;
au Ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat pour les terrains destinés à la promotion immobilière.
Quelle est l’importance du Titre foncier ?
Les terres cédées en pleine propriété doivent faire l’objet d’immatriculation. L’immatriculation donne lieu à la naissance du droit de propriété, défini à l’article 544 du code civil « comme le droit de jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois et les règlements ».
L’immatriculation constitue aussi devant les juridictions le point de départ unique de tous les droits réels existant sur l’immeuble concerné.
Le Titre Foncier est considéré comme définitif et inattaquable, il confère à son titulaire un pouvoir exclusif et incontestable sur l’immeuble qui en est l’objet.
En plus de conférer les droits de propriété qui s’expriment comme étant la meilleure sécurité foncière au titulaire, le Titre Foncier est aussi le document par excellence d’accès au crédit bancaire.
Quel est le coût du Titre foncier?
Les coûts forfaitaires qui sont appliqués pour l’obtention du Titre Foncier (avec mise en valeur) sont :
Commune de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso
300 000f pour les terrains à usage d’habitation et social, culturel ou de culte lorsqu’ils sont attribués aux groupements et associations à but non lucratif ;
1 700f/m2 pour les terrains à usage de commerce ou de profession libérale ;
400f/m2 pour les terrains à usage d’industrie et d’artisanat ;
30f/m2 pour les terrains à usage d’enseignement ou d’établissement de santé ;
30f/m2 pour les terrains à usage agricole ou pastoral.
Ces coûts sont réduits du tiers (1/3) pour les terrains sis dans les Communes abritant les chefs-lieux de régions autres que Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, et de moitié (1/2/ pour ceux situés dans les autres Communes.
Les coûts forfaitaires appliqués pour l’obtention du Titre Foncier (sans mise en valeur) sont :
Commune de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso
2 500f/m2 pour les terrains à usage de commerce ;
800f/m2 pour les terrains à usage d’industrie et d’artisanat ;
300f/m2 pour les terrains à usage d’enseignement et d’établissement de santé.
Ces coûts sont réduits du tiers (1/3) pour les terrains sis dans les Communes abritant les chefs-lieux de régions autres que Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, et de moitié (1/2) pour ceux situés dans les autres Communes.
Pour les terrains objet de la promotion immobilière, les tarifs ci-après sont appliqués :
Commune de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso
Habitation et social : ………. ………150.000f
Habitation ordinaire :………………..200.000f
Commerce et profession libérale :……1.500f/m2
Industrie et artisanat :…………………….250f/m2
Tout autre usage : ……………………….300f/m2
Ces coûts sont réduits du tiers pour les terrains sis dans les Communes abritant les chefs-lieux de régions autres que Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, et de moitié pour ceux situés dans les autres Communes.
Autres impôts et taxes
FAQ autres impôts et taxes
LES DIFFERENTS IMPOTS ET TAXES AU BURKINA FASO
- Quels sont les différents impôts directs ?
On dénombre plusieurs impôts. Ce sont :
– Impôt sur les sociétés (IS) ;
– Impôt sur les bénéfices industriels, commerciaux et agricoles (IBICA) ;
– Impôt sur les bénéfices des professions non Commerciales (IBNC) ;
– Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) ;
– Impôt sur le revenu des capitaux mobiliers (IRCM) ;
– Impôt sur les revenus fonciers (IRF) ;
– Taxe patronale et d’apprentissage (TPA) ;
– Taxe foncière des sociétés (TFS) ;
– Taxe sur les plus-values immobilières (TPVI) ;
– Taxe sur les plus-values de cession de titres miniers (TPVCTM) ;
– Taxe sur les plus-values de cessions de titres de sociétés (TPVCTS) ;
– Taxe de résidence (TR) ;
– Contribution des patentes ;
– Contribution des licences ;
– Contribution foncière sur les propriétés bâties et non bâties ;
– Taxe sur les armes ;
– Taxe de voirie ;
– Taxe sur les spectacles ;
– Contribution des micro-entreprises (CME) ;
– Contribution du secteur élevage (CSE) ;
– Taxe sur les véhicules à moteur (TVM).
- Quels sont les différents impôts et taxes indirects ?
On dénombre plusieurs impôts indirects. Ce sont :
– Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ;
– Taxe sur les activités financières (TAF) ;
– Taxe de développement touristique (TDT) ;
– Prélèvement sur les billets d’avion (PBA) ;
– Taxe sur les jeux de hasard ;
– Taxe spécifique sur les entreprises de télécommunication et les entreprises effectuant le transfert d’argent par téléphone mobile (TSET) ;
– Taxe sur les boissons (TSB) ;
– Taxe sur les tabacs, cigares et cigarettes ;
– Taxe spécifique sur les produits de la parfumerie et des cosmétiques ;
– Taxe sur les emballages et sachets plastiques biodégradables et non biodégradables autorisés ;
– Taxe sur les produits pétroliers (TPP) ;
– Taxe sur le café et le thé ;
– Taxe sur les noix de colas ;
– Taxe sur les véhicules de tourisme dont la puissance est égale ou supérieure à 13 chevaux ;
– Taxe unique sur les assurances (TUA) ;
- Quels sont les différents droits d’enregistrement et de timbre ?
– Droits de Mutation (DM) ;
– Droits de Succession (DS) ;
– Droits de Donation (DD) ;
– Autres droits d’enregistrement (ADE) ;
– Droits de timbre (DT).
- Quels sont les impôts sur le patrimoine ?
– Droits d’Immatriculation et d’Inscription Foncières (DIIF) ;
– Taxe de Jouissance (T/J).
Taxe sur les véhicules à moteur (TVM) :
Qu’est-ce que la TVM ?
La Taxe sur les véhicules à moteur (TVM) est une taxe payée par les propriétaires des véhicules à moteur. Le montant de la taxe est fixé en fonction de la puissance administrative du véhicule à moteur. Elle a été instituée en décembre 2018 et est entrée en vigueur pour compter du 1er janvier 2019. C’est une taxe locale, c’est à dire qu’elle est recouvrée au profit des collectivités territoriales (les régions et les communes).
En quoi consiste le changement pour compter du 1er janvier 2023 ?
Pour compter du 1er janvier 2023, les véhicules à deux roues, trois roues et les quadricycles sont soumis à la TVM. Contrairement aux propriétaires des véhicules à quatre roues et plus qui doivent s’acquitter de la taxe chaque année, les propriétaires des deux et trois roues s’acquittent de la taxe une seule fois, lors de l’immatriculation de ces engins. Il faut noter que la mesure n’est pas rétroactive c’est-à-dire que les véhicules à deux et trois roues déjà immatriculés ne sont pas concernés. La taxe sera cependant due à la ré-immatriculation. En cas de cession, la taxe n’est pas due par le nouvel acquéreur sauf s’il demande une nouvelle immatriculation de la moto, du tricycle ou du quadricycle.
Quels sont les véhicules qui ne sont pas concernés par la TVM ?
Les véhicules qui ne sont pas concernés sont :
– les véhicules immatriculés au nom de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics ;
– les véhicules des missions diplomatiques, des organisations internationales et des organismes assimilés ;
– les véhicules des organisations non gouvernementales et associations ayant signé une convention d’établissement avec l’Etat ;
– les véhicules des projets et programmes ;
– les véhicules appartenant aux personnes bénéficiaires de pensions militaires d’invalidité et de victimes de guerre, dans la limite d’un véhicule par personne ;
– les véhicules spéciaux appartenant aux personnes handicapées dans la limite d’un seul véhicule ;
– les véhicules appartenant aux personnes dont le degré d’invalidité justifiée par un certificat médical est supérieur à 50% dans la limite d’un véhicule par personne ;
– les tracteurs à usage agricole ;
Quel est le montant de la TVM?
Pour les véhicules à quatre roues et plus, le montant à payer varie selon la puissance du véhicule :
– jusqu’à 08 chevaux : 7 000F
– de 9 à 15 chevaux: 10 000F
– de 16 à 20 chevaux : 20 000F
– de 21 à 30 chevaux : 30 000F
– de 31 à 40 chevaux : 40000F
– plus de 40 chevaux : 50 000F
Pour les motos, les tricycles et les quadricycle, la taxe est perçue une seule fois et de façon définitive. C’est un montant forfaitaire qui est demandé au propriétaire. Les tarifs sont les suivants :
– Moins de 3 chevaux : 10 000 F
– de 3 CV à 5 chevaux : 20 000 F
– Plus de 5 chevaux : 30 000 F
Comment et où payer la TVM ?
La TVM est acquittée auprès des services des impôts du lieu de résidence du propriétaire du véhicule. Pour cela, il suffit de présenter la carte grise. Elle peut être payée:
– dans les guichets des Directions des centres des impôts pour les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, des Directions provinciales des impôts et des services départementaux des impôts pour les autres localités;
– par mobile money : Pour Moov Money: composez la syntaxe *555*4*4# puis appeler et suivez les instructions. Pour Orange Money: composez la syntaxe *144*7*3# puis appeler. Pour vérifier le statut de paiement, composez la syntaxe *555*4*4*3# puis appeler pour Moov Money et *144*7*3*2# puis appeler pour Orange Money.
Dans quel délai la TVM doit être payée ?
La TVM doit être payée au plus tard le 31 mars de chaque année pour les véhicules à quatre roues. Toutefois, le paiement de la TVM doit intervenir dans les trente jours suivant la première immatriculation ou l’acquisition pour les véhicules non soumis à l’immatriculation pour les quatre roues. Pour les deux, trois roues et quadricycles, le paiement de la TVM doit intervenir pendant l’immatriculation.
La TVM est annuelle. Elle est due pour l’année entière qu’elle que soit la date d’acquisition, de mise en circulation ou d’immatriculation du véhicule.
Exemple :
-
– XY achète un véhicule en fin octobre 2022 et obtient l’immatriculation du véhicule le 05 novembre 2022. XY doit payer la TVM au plus tard le 05 décembre 2022 pour l’année 2022 quand bien même il reste quelques jours pour finir l’année 2022.
La 𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗶𝗰𝗿𝗼 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲𝘀
𝗤𝘂’𝗲𝘀𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗶𝗰𝗿𝗼 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲𝘀 ?
La contribution des microentreprises (CME) est un impôt local perçu au profit des budgets des collectivités territoriales (communes et régions).
𝗤𝘂els sont les différents régimes de la CME ?
Les différents régimes de la CME sont: le régime déclaratif et le régime du forfait.
𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁é𝘀 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗹𝗲̀𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗠𝗘, 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗺𝗲 𝗱𝗲́𝗰𝗹𝗮𝗿𝗮𝘁𝗶𝗳 ?
Toutes les activités professionnelles indépendantes exercées par des personnes physiques dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 5 000 000 de francs CFA et inférieur à 15 000 000 francs CFA, relèvent de la CME régime déclaratif.
𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁é𝘀 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗹𝗲̀𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗠𝗘, 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗺𝗲 du forfait ?
Toutes les activités professionnelles indépendantes exercées par des personnes physiques dont le chiffre d’affaires est inférieur à 5 000 000 de francs CFA relèvent de la CME régime du forfait.
𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗶𝘀𝘁𝗶𝗻𝗴𝘂𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗖𝗠𝗘 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗼̂𝘁𝘀 𝗲𝘁 𝘁𝗮𝘅𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝗰𝗹𝗮𝗺𝗲́𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 ?
La CME est un impôt synthétique qui regroupe les impôts professionnels des contribuables qui ont un chiffre d’affaires de moins de 15 000 000 de francs CFA. Il est différent des impôts personnels (taxe de résidence, IUTS, Taxe armes, Taxe sur les véhicules à moteur, etc.)
𝗗𝗮𝗻𝘀 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗽𝗲𝗿𝗱 𝘀𝗮 𝗾𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗠𝗘 𝗱𝘂 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗺𝗲 𝗱𝗲́𝗰𝗹𝗮𝗿𝗮𝘁𝗶𝗳 ?
La CME du régime déclaratif devient caduque dès que le CA atteint 15 000 000 de francs CFA.
𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗮𝗻𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝘃𝘂𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗳𝗮𝘂𝘀𝘀𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝗰𝗹𝗮𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻s ?
En cas de fausses déclarations, il est prévu une amende de 50 000 francs CFA.
𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗼𝗯𝗹𝗶𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗠𝗘 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗺𝗲 𝗱𝗲́𝗰𝗹𝗮𝗿𝗮𝘁𝗶𝗳 ?
Les contribuables de la CME régime déclaratif ont des obligations suivantes :
– souscrire à la déclaration d’existence dans les 30 jours du début de leurs activités ;
– tenir une comptabilité selon le système minimal de trésorerie ;
– délivrer des factures normalisées ;
– déposer leur déclaration au plus tard le 31 mars de chaque année auprès des services des impôts de rattachement sur un modèle délivrer par l’administration fiscale ;
– dénoncer leur chiffre d’affaire lorsqu’il atteint 15 000 000 de francs CFA.
Régimes d'imposition
FAQ Régimes d’imposition
LES REGIMES D’IMPOSITION
Les contribuables sont répartis dans cinq régimes en fonction de leur chiffre d’affaires ou de la spécificité de l’entité. Il s’agit :
– du Régime du bénéfice réel normal d’imposition (RNI);
– du Régime du bénéfice réel simplifié d’imposition (RSI);
– de la Contribution des micro-entreprises (CME);
– de la Contribution du secteur élevage (CSE);
– et du Régime non déterminé (RND).
La portée de cette distinction est essentiellement liée aux obligations déclaratives et de tenues de comptabilité. Les contribuables relevant d’un régime du bénéfice réel sont tous astreints à la tenue de comptabilité.
Les obligations déclaratives sont mensuelles pour les contribuables relevants du régime du réel normal d’imposition et trimestrielle pour ceux relevant du régime simplifié d’imposition. Toutefois, ces deux catégories de contribuables ont l’obligation annuelle de dépôt de leurs états financiers.
I. LE REEL NORMAL D’IMPOSITION (RNI)
Sont placés sous le régime du bénéfice réel normal d’imposition, les contribuables personnes physiques ou morales dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes est égal ou supérieur à cinquante millions (50.000.000) de francs CFA.
Ce seuil est ajusté au prorata du temps d’exploitation pour les contribuables qui commencent leurs activités en cours d’année.
Les contribuables dont le chiffre d’affaires hors taxes baisse en dessous du seuil prévu ci – dessus, ne sont soumis au régime simplifié d’imposition, que lorsque leur chiffre d’affaires hors taxes est resté inférieur à ce seuil pendant trois (03) années consécutives.
Les contribuables soumis au régime du bénéfice réel normal doivent tenir une comptabilité conforme aux dispositions prévues par le système normal du SYSCOHADA.
Les obligations déclaratives sont mensuelles et annuelles pour les contribuables relevant du régime du réel normal d’imposition.
Seuls les contribuables relevant du régime du réel normal d’imposition sont habilités à facturer la TVA.
II. LE REEL SIMPLIFIE D’IMPOSITION (RSI)
Sont placés sous le régime du bénéfice réel simplifié d’imposition, les contribuables personnes physiques ou morales dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes est égal ou supérieur à quinze millions (15.000.000) de francs CFA et inférieur à cinquante millions (50.000.000) de francs CFA.
Les seuils fixés au paragraphe précédent sont ajustés au prorata du temps d’exploitation pour les exploitants qui commencent leurs activités en cours d’année.
Les contribuables dont le chiffre d’affaires hors taxes baisse en dessous du seuil limite prévu ci-dessus, ne sont soumis à la contribution des micro-entreprises que lorsque leur chiffre d’affaires hors taxes est resté inférieur à cette limite pendant trois (3) années consécutives.
Les contribuables qui remplissent les conditions pour être imposés sous le régime du bénéfice réel simplifié d’imposition peuvent opter pour le régime du bénéfice réel normal, avant le 1er février de chaque année, par une demande adressée au Directeur général des impôts.
Les conditions pour faire l’option sont:
– être à jour de ses obligations de déclaration et de paiement;
– disposer d’un système de comptabilité;
– signer un engagement de déclarer et payer la TVA.
En cas d’acceptation, l’option prend effet à compter du 1er janvier de l’année concernée et est irrévocable 03 ans durant.
Les obligations déclaratives sont trimestrielles et annuelles pour les contribuables relevant du régime du réel simplifié d’imposition.
Les contribuables qui relèvent du régime du réel simplifié d’imposition ne sont pas autorisés à facturer la TVA.
III. LA CONTRIBUTION DES MICRO-ENTREPRISES (CME)
Sont soumis au régime de la contribution des micro-entreprises, les contribuables exerçant une activité professionnelle à titre indépendant dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à quinze millions (15.000.000) de francs CFA.
La contribution est représentative des impôts et taxes suivants : Impôt sur les Bénéfices Industriels et Commerciaux (IBICA), Impôt sur les Sociétés (IS), Minimum Forfaitaire de Perception (MFP), Taxe Patronale et d’Apprentissage (TPA) et la contribution des patentes.
Les contribuables de ce régime d’imposition ont la possibilité d’opter pour le RSI avant le 1er février de chaque année en remplissant les conditions suivantes :
– être à jour de ses obligations de déclaration et de paiement;
– disposer d’un système de comptabilité.
Ce régime d’imposition est subdivisé en deux sous-régimes : La CME régime déclaratif et la CME régime du forfait
Le dépassement de ce seuil en cours d’année entraîne une caducité systématique du régime de la contribution des micro-entreprises.
Les dispositions ci-dessus s’appliquent indistinctement, que les activités soient exercées à demeure ou en ambulance, pendant ou en dehors des heures normales de service.
La contribution ne s’applique pas :
– Aux contribuables relevant de la contribution du secteur élevage (CSE) ;
– Aux contribuables exerçant une profession libérale quelle que soit la forme juridique.
Les contribuables qui relèvent de la Contribution des micro-entreprises ne sont pas autoriser à facturer la TVA.
L’administration a la faculté de dénoncer l’option à tout moment en cas de manquements aux obligations de tenue de comptabilité conforme au système prescrit par le SYSCOHADA.
- CME Régime déclaratif
Relèvent de cette première catégorie de la CME, les personnes physiques dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur ou égal à 5 000 000 et inférieur à 15 000 000 et toutes les personnes morales dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 15 000 000 F CFA.
Le dépassement du seuil en cours d’année entraine la caducité du régime CME déclaratif. Le contribuable est tenu de porter à la connaissance de l’administration ce dépassement dans un délai de 30 jours.
- CME Régime du forfait
Relèvent de cette deuxième catégorie de la CME, les personnes physiques dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 5 000 000.
Le dépassement du seuil en cours d’année entraine la caducité du régime CME régime du forfait. Le contribuable est tenu de porter à la connaissance de l’administration ce dépassement dans un délai de 30 jours.
N.B: La CME ne s’applique pas aux contribuables relevant de la contribution du secteur élevage.
IV. LA CONTRIBUTION DU SECTEUR ELEVAGE (CSE)
Il est représentatif des droits et taxes exigibles sur les ventes de bétail, de volaille et de peaux brutes, des produits de la pêche et de l’aquaculture.
V. LE REGIME NON DETERMINE (RND)
Le régime non déterminé regroupe les contribuables qui ne sont pas classés dans les régimes d’imposition, à savoir le RNI, le RSI, la CME et la CSE.
A titre illustratif, relèvent de cette catégorie, les organisations non gouvernementales, les associations, les projets et programmes, les fondations, l’Assemblée Nationale, les institutions et administrations publiques, les collectivités territoriales, les établissements publics de l’Etat, les organismes internationaux et les missions diplomatiques, les bailleurs, les salariés du public et du privé et les particuliers.
Il a été institué une retenue libératoire sur les sommes perçues par elles en contrepartie de la vente de biens et/ou prestations de services réalisés occasionnellement.
Au-delà, les entités relevant du régime non déterminé qui se livreraient à des ventes de biens et/ou à des prestations de services de façon récurrente, seront reclassées dans un des régimes de droit commun.
Contrôle fiscal
FAQ contrôle fiscal
LE CONTRÔLE FISCAL AU BURKINA FASO
- Pourquoi le contrôle fiscal ?
Le système fiscal burkinabè est déclaratif. Il incombe donc au contribuable de produire ses déclarations fiscales dans le respect des lois et règlements en vigueur notamment le Code Général des Impôts (CGI). Ces déclarations sont présumées sincères et exactes. Pour veiller à ce que chaque contribuable respecte ses obligations fiscales et conformément aux dispositions de l’article 570 du CGI, il revient alors à l’administration des impôts d’effectuer le contrôle fiscal.
Le contrôle opéré par l’administration fiscale est régi par la loi notamment le Livre 5 des Procédures fiscales de la loi 058-2017/AN du 20 décembre 2017 portant Code général des impôts. Ce code mis à jour avec les différentes lois de finances, prévoit les types de contrôle, la procédure de redressement, les droits et garanties du contribuable et les voies de recours.
- Quelles sont les différents types de contrôle fiscal ?
Il y a trois (03) types de contrôle fiscal que peut exercer l’administration sur tout contribuable, qu’il ait la qualité de commerçant ou non, qu’il soit entreprise, association ou particulier. Il s’agit de : le contrôle sur pièces (CSP), le contrôle sur place ou vérification de comptabilité et le contrôle à la circulation.
- Le Contrôle sur pièces (CSP)
Le contrôle sur pièces consiste pour l’administration à examiner à partir du bureau les déclarations d’impôts, droits et taxes du contribuable en vue d’en vérifier l’exactitude et la sincérité. Ce contrôle qui s’effectue sans l’envoi préalable d’avis au contribuable, s’appuie néanmoins, sur des documents et renseignements figurant au dossier fiscal ou obtenus à la demande de l’administration fiscale. Le contrôle sur pièces peut conduire l’administration à requérir d’un contribuable des explications orales ou écrites en vue de s’assurer de la sincérité de ses déclarations.
Le contrôle sur pièces peut aboutir à une notification de redressements ou à une absence de redressements.
- La vérification de comptabilité
Quant à la vérification de comptabilité, elle se déroule sur place dans les locaux du contribuable ; elle est aussi appelée contrôle sur place. C’est un ensemble d’opérations ayant pour objet d’examiner, les documents et pièces comptables du contribuable et de les confronter à certaines données de fait ou matérielles, afin de contrôler l’exactitude et la sincérité des déclarations souscrites et de s’assurer de la régularité et du caractère probant des écritures comptables.
Les travaux de vérification sur place doivent être précédés de l’envoi d’un avis de vérification huit (08) jours francs avant l’intervention chez le contribuable. Cet avis est accompagné d’un exemplaire de la Charte du contribuable vérifié qui précise les droits et garanties du contribuable.
Les conditions dans lesquelles la vérification doit se dérouler se rapportent au lieu, à la durée de la vérification, ainsi qu’aux conséquences de l’opposition éventuelle du contribuable au contrôle. La durée légale de présence de l’administration fiscale dans les locaux du contribuable est de six (06) mois au plus pour les contribuables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 50 millions et de trois (03) mois pour les autres contribuables.
La vérification de comptabilité peut aboutir soit à une notification de redressements, soit à une notification d’absence de redressements.
En cas d’absence de redressements, il n’y a pas de droits rappelés et le contribuable est félicité pour son civisme fiscal.
Dans le cas d’une notification de redressements, des manquements sont constatés et le contribuable dispose de 30 jours, pour compter de la date de réception de la notification initiale pour formuler ses observations ou marquer son acceptation. Passé ce délai, il reçoit de l’administration une notification définitive de redressements et un avis de redressements qui mentionnent les montants des impôts et taxes corrigés.
Le contribuable qui n’est pas satisfait de la notification définitive peut faire recours.
- Le contrôle à la circulation
Ce contrôle est exercé en circulation et consiste à s’assurer que le contribuable est à jour de ses impôts. Il concerne surtout les transporteurs ou les conducteurs qui doivent présenter sur le champ à toute demande des agents des impôts et des services de police et de gendarmerie, habilités à établir les procès-verbaux, toutes pièces contractuelles ou administratives concernant les produits ou marchandises soumis à des formalités particulières de circulation ainsi que la quittance de la contribution des patentes, la carte ou la quittance de la contribution des micro-entreprises (CME).
Quel que soit le type du contrôle, l’administration peut utiliser plusieurs moyens légaux d’investigation que sont : la vérification inopinée (article 575 CGI), le droit de visite (article 577 CGI), le droit de communication (article 600 à 613 CGI) et le droit d’enquête (article 614 du CGI).
Dans l’exercice de leurs fonctions, les autorités civiles et militaires doivent apporter aide, appui et protection aux agents de l’administration fiscale (article 579 du CGI).
- Quelles sont les procédures de redressements ?
Dans le cadre du contrôle sur pièces ou sur place, des procédures de redressements sont utilisées par l’administration des impôts. Ce sont : la procédure de redressements contradictoire et la procédure de taxation d’office.
- La procédure de redressements contradictoire
Lorsque l’administration utilise cette procédure de redressements de droit commun, elle a l’obligation de :
– motiver de façon claire et précise tous les chefs de redressements, de manière à permettre au contribuable de formuler ses observations ;
– supporter la charge de la preuve du bien-fondé des redressements ;
– accorder au contribuable vérifié un délai de trente (30) jours pour apporter ses observations à compter de la date de réception de la notification initiale de redressements ;
– apporter des réponses précises aux observations du contribuable.
- La procédure de taxation d’office
La taxation d’office est mise en œuvre lorsque le contribuable ne respecte pas ses obligations fiscales et comptables ou lorsqu’il s’oppose au contrôle fiscal.
Contrairement à la procédure de redressements contradictoire où la charge de la preuve incombe à l’administration, en matière de procédure d’imposition d’office, la charge de la preuve incombe au contribuable en cas de taxation d’office. Il lui appartient donc de démontrer que l’imposition mise à sa charge est exagérée (article 668 CGI).
- Les observations du contribuables et les réponses de l’administration
Dans le délai de trente (30) jours qui lui est imparti pour produire ses observations, différentes possibilités sont offertes au contribuable :
– ne pas donner de réponse, ce qui vaut de sa part acceptation des impositions;
– donner son accord exprès pour l’acceptation des impositions, c’est-à-dire par écrit ;
– faire connaître son désaccord total ou partiel en présentant ses observations ;
– introduire une demande de transaction pour solliciter une modération des impositions.
L’administration adresse au contribuable en tout état de cause une notification définitive motivée qui clôt la vérification. Dans cette notification, la motivation du maintien des redressements ne doit conduire, ni à modifier le motif juridique, ni à augmenter le montant du redressements, excepté l’engagement d’une nouvelle procédure de contrôle offrant au contribuable toutes les garanties.
- Quelle attitude le contribuable doit avoir lors du contrôle fiscal ?
En cas de contrôle fiscal qui est une occasion d’échanger avec l’administration fiscale, il est conseillé au contribuable de collaborer tout en sachant que ses droits et garanties seront respectés. Le contribuable est invité à ne pas refuser de communiquer les documents prescrits par la loi de peur de tomber sous des sanctions administratives et pénales.
En cas de difficultés, ou de besoin d’informations complémentaires pendant le contrôle, le contribuable contrôlé peut s’adresser au supérieur hiérarchique des vérificateurs. Du reste, la loi a prévu des droits et garanties pour le contribuable.
- Quels sont les droits et garanties reconnues au contribuable contrôlé ?
Plusieurs garanties s’offrent au contribuable. Il s’agit de :
– la possibilité de se faire assister d’un conseil fiscal de son choix
En cas de vérification de comptabilité, le contribuable contrôlé peut se faire assister par un conseil que lui-même aura choisi. Cette personne sensée être un expert de la chose fiscale saura guider, conseiller et accompagner le contribuable durant le processus de contrôle.
Aucun rehaussement d’imposition ne peut être effectué lorsque le contribuable établit qu’il s’est conformé à une interprétation d’un texte fiscal formellement admise à l’époque par l’administration, soit par mesure d’ordre général, soit par une décision le concernant personnellement.
– l’interdiction des vérifications répétées
Lorsque la vérification de comptabilité pour une période déterminée au regard d’un impôt ou d’un groupe d’impôts, droits et taxes est achevée, l’administration fiscale ne peut procéder à une nouvelle vérification sur place au regard des mêmes impôts et pour la même période sauf pour des cas précis prévus par la loi (CGI).
Voies de recours
FAQ voies de recours
1. LES VOIES DE RECOURS EN CAS DE CONTRÔLE FISCAL
Quelles sont les voies de recours du contribuable en cas de contrôle fiscal ?
Dans le cadre de l’exercice du pouvoir de contrôle dévolu à l’administration, la loi accorde au contribuable des voies de recours : soit aller en conciliation, soit pour demander la bienveillance de l’administration (recours gracieux), soit pour contester les impositions mises à sa charge (recours contentieux).
– Le recours devant la commission de conciliation (articles 593 et 594 du CGI)
En matière de droits d’enregistrement et de taxes de publicité foncière, l’administration fiscale peut rectifier les prix ou les valeurs que le contribuable mentionne dans ses actes ou dans ses déclarations. Elle peut aussi évaluer la valeur d’un bien devant servir au calcul des droits d’enregistrement.
En cas de désaccord sur les valeurs retenues par l’administration, le contribuable a le droit de saisir la commission de conciliation pour demander son avis. Cependant, cette commission ne peut être saisie que si le différend porte sur des montants d’au moins cinq millions (5.000.000) de francs CFA.
– Le recours gracieux (articles 636 à 639 et 643 à 648 du CGI)
La loi offre au contribuable vérifié le droit de solliciter la remise totale ou partielle des droits, amendes et pénalités mis à sa charge.
Lorsque les impositions sont devenues définitives et que le contribuable n’a pas l’intention de les contester, en cas d’indigence ou de gêne le mettant dans l’impossibilité de s’acquitter de ses dettes fiscales, il peut introduire des demandes tendant à obtenir la bienveillance de l’administration :
– soit pour une remise ou une modération des droits simples mis à sa charge à l’exception des impôts indirects ;
– soit pour une remise ou une modération des amendes et pénalités fiscales encourues, quelle que soit la nature des impôts, droits et taxes auxquels elles se rapportent.
La loi n’impose pas au contribuable un délai particulier pour exercer ses demandes de remise gracieuse. Elles peuvent être adressées à tout supérieur hiérarchique du chef de service ayant notifié les redressements.
Lorsque les décisions de remise ou modération de pénalités ou d’amendes fiscales des autorités autres que celles du ministre chargé des finances ne lui donnent pas satisfaction, le contribuable a le droit de faire appel auprès du supérieur hiérarchique immédiat (article 648 CGI).
– Le recours contentieux (voir article 649 et suivants)
Le recours contentieux intervient lorsque le contribuable n’est pas en partie ou du tout d’accord avec le redressements mis à sa charge. Il estime être alors imposé à tort ou surtaxé. En pareille situation, il y a deux cas :
– Si la contestation porte sur une question de fait, le contribuable peut introduire une réclamation, par écrit, auprès du supérieur hiérarchique immédiat du signataire du redressements. Il peut s’agir du Directeur des grandes entreprises (DGE), d’un Directeur des moyennes entreprises (DME), d’un Directeur régional des impôts (DRI), d’un Directeur du guichet unique du foncier (DGUF). La réclamation doit alors être introduite dans un délai de trente (30) jours. Le Directeur concerné est tenu de répondre à la réclamation dans un délai maximum de quarante-cinq (45) jours. En cas de réponse insatisfaisante ou de silence, le contribuable peut saisir le Directeur général des impôts dans un délai de 15 jours.
– Toutefois, lorsque la contestation porte sur une question de droit, la réclamation doit être adressée directement au Directeur général des impôts. Les réclamations adressées au Directeur général des impôts sont transmises, le cas échéant, à une commission pour avis conforme. Dans ce cas, le contribuable dispose d’un délai de 03 mois.
– La transaction (articles 640 à 642 du CGI)
Avant la fixation des impositions définitives suite à un contrôle fiscal, la loi offre au contribuable la possibilité de demander une transaction. Cette transaction est un engagement écrit co-signé par le contribuable contrôlé et l’administration fiscale et qui a pour effet :
– une atténuation des pénalités, amendes fiscales et autres majorations d’impôts, droits et taxes ;
– l’acceptation de payer dans le délai imparti les montants retenus de commun accord ;
– la renonciation à toute contestation ou réclamation ultérieure portant sur ces impositions devenues définitives.
En cas de non-respect des termes de la transaction, celle-ci devient caduque. L’administration poursuit alors le recouvrement intégral et immédiat des droits et des pénalités légalement exigibles.
La demande est adressée au Directeur général des impôts lorsque le montant des impositions n’excède pas un milliard (1 000 000 000) de francs CFA. Au-delà d’un milliard (1 000 000 000) de francs CFA, la décision appartient au ministre chargé des finances qui peut toutefois déléguer ce pouvoir au Directeur général des impôts.
Les demandes de transaction sont soumises à l’examen d’une commission pour avis conforme. La composition, les attributions, le fonctionnement et la saisine de ladite commission sont définis par arrêté du ministre chargé des finances.
2. LES VOIES DE RECOURS EN CAS DE CONFLIT AVEC UN AGENT DE L’ADMINISTRATION FISCALE
Je suis un usager de l’administration fiscale, j’ai droit à être écouté et d’exposer mon problème ou ma plainte. Alors je m’adresse au supérieur hiérarchique (responsable habilité) de l’acteur concerné ou impliqué.
Je rencontre des difficultés avec un acteur de la chaine : | Je recherche une solution citoyenne auprès du responsable habilité : | |
---|---|---|
Appellation du responsable | Appellation courante | |
Agent de sécurité / Vigile /Chauffeur/Agent de liaison/Secrétaire | Chef du Bureau Comptable Matière Sécondaire (Siège de la DGI) | BCMS |
Chef du Service de Gestion des Moyens (Grandes Directions) | SGM | |
Correspondant du Service Gestion des Moyens (autres directions et services) | Correspondant SGM | |
Agent | Chef de service | Chef |
Chefs de service | Directeur de service | Directeur |
Directeur Provincial des impôts | Directeur Régional des Impôts | DR |
Directeur Provincial des impôts | Directeur du Centre des Impôts | DR |
Directeur Régional des Impôts | Directeur Général des Impôts | DGI ou DGA |
Directeur des Moyennes Entreprises | Directeur Général des Impôts ou son adjoint | DGI ou DGA |
Directeur des Grandes entreprises | Directeur Général des Impôts | DGI ou DGA |
Directeur du Guichet Unique du Foncier | Directeur Général des Impôts | DGI ou DGA |
Directeur Central | Directeur Général des Impôts | DGI ou DGA |
Chef de service d’appui | Directeur Général des Impôts | DGI ou DGA |
Chargé d’études de la Cellule d’Appui Technique | Directeur Général des Impôts | DGI ou DGA |
Inspecteur technique | Inspecteur Technique Principal | ITP |
Inspecteur Technique Principal | Directeur Général des Impôts | DGI ou DGA |
Directeur Général Adjoint des Impôts | Directeur Général des Impôts | DGI |
Directeur Général des Impôts | Secrétaire Général | SG |
Autres moyens de saisine :
– Le numéro vert du centre d’appel de la DGI :
– Le site web de la DGI : impôts.gov.bf
– La page facebook.com/impôts.gov.bf
EXEMPLE INDICATIF DANS LE CAS D’UNE DIRECTION DU CENTRE DES IMPOTS
Je suis un usager d’une Direction du Centre des Impôts ; je rencontre des difficultés avec un acteur de la chaine : | Dans le cadre de la recherche d’une solution citoyenne à mon problème ; je m’adresse au responsable habilité à recevoir ma plainte : | |
---|---|---|
Appellation du responsable | Appellation courante | |
Agent de sécurité / Vigile /Chauffeur/Agent de liaison/Secrétaire | Correspondant du Service Gestion des Moyens | Correspondant SGM |
Agent d’Assiette | Chef du Service d’Assiette | CSA |
Chef du Service d’Assiette | Directeur du Centre des Impôts | DCI |
Agent de Poursuite | Receveur des Impôts | RI |
Receveur des Impôts Adjoint | RIA | |
Agent du bureau enregistrement | Receveur des Impôts | RI |
Receveur des Impôts Adjoint | RIA | |
Receveur des Impots Adjoint | Receveur des Impôts | RI |
Receveur des Impôts | Directeur du Centre des Impôts | DCI |
Agent bureau- PUH | Receveur des Domaines et de la Publicité Foncière | RDPF |
Agent bureau domanial | Receveur des Domaines et de la Publicité Foncière | RDPF |
Agent bureau publicité foncière | Receveur des Domaines et de la Publicité Foncière | RDPF |
Caissier de la RDPF | Receveur des Domaines et de la Publicité Foncière | RDPF |
RDPF | Directeur du Centre des Impôts | DCI |
Agent verificateur | Chef de la Brigade de Vérification | CBV |
Chef de brigade de Vérification | Directeur du Centre des Impôts | DCI |
Agent au service de Recensement Fiscal | Chef de Service Recensement Fiscal | CSRF |
Chef de Service Recensement Fiscal | Directeur du Centre des Impôts | DCI |
Agent au bureau services aux contribuables | Directeur du Centre des Impôts | DCI |
Cellule esintax | Directeur du Centre des Impôts | DCI |
Directeur du Centre des Impôts | Directeur Régional des Impôts | DRI |
Autres moyens de saisine :
– Le numéro vert du centre d’appel de la DGI :
– Le site web de la DGI : impôts.gov.bf
– La page facebook.com/impôts.gov.bf
Immatriculation des contribuables
FAQ Immatriculation des contribuables
L’immatriculation à l’identifiant financier unique :
𝐐𝐮’𝐞𝐧𝐭𝐞𝐧𝐝-𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫 immatriculation 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 ?
Il s’agit de l’attribution d’un numéro unique appelé Identifiant financier unique en abrégé IFU à un usager de l’administration financière du Burkina Faso qui en fait la demande. L’IFU est un numéro alpha numérique de huit (08) chiffres et une lettre. Il est invariable et personnel.
𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐢è𝐜𝐞𝐬 à 𝐫é𝐮𝐧𝐢𝐫 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐥𝐚𝐫𝐢é𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝é𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐮𝐦é𝐫𝐨 IFU ?
Les pièces à fournir par un salarié pour l’obtention d’un numéro IFU sont :
– une demande timbrée 200 FCFA ;
– une fiche de localisation renseignée (la fiche est fournie par l’administration fiscale) ;
– une photocopie légalisée de la pièce d’identité ;
– un contrat de bail dument enregistré ou un titre de jouissance ou de propriété ou une facture d’électricité ou d’eau ;
– une quittance de paiement ou un certificat d’exonération de la taxe de résidence de l’année en cours ;
– les trois derniers bulletins de salaire.
𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐥𝐢é𝐬 à 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐧𝐮𝐦é𝐫𝐨 𝐈𝐅𝐔 𝐩𝐚𝐫 𝐮𝐧 𝐬𝐚𝐥𝐚𝐫𝐢é ?
Le salarié du public ou du privé qui dispose d’un numéro IFU a plusieurs avantages. Ainsi, il pourra :
– interagir avec l’administration financière ;
– acquérir des stickers de sécurisation des factures normalisées en cas de besoin ;
– utiliser la plateforme eSintax pour effectuer d’éventuelles déclarations et pour les demandes de services notamment la délivrance d’attestation de situation fiscale.
𝐐𝐮𝐞 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐢𝐟𝐢𝐞 𝐥’𝐞𝐱𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐦𝐦𝐚𝐭𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐮 𝐧𝐮𝐦é𝐫𝐨 𝐈𝐅𝐔 ?
C’est l’attribution d’un numéro d’identifiant financier unique à un usager de l’administration financière. C’est également le fait de se faire immatriculer ou enregistrer dans le registre des contribuables ou dans le logiciel des Identifiants financiers uniques (IFU). L’IFU est un numéro alpha numérique, de huit chiffres et une lettre, attribué à tout usager de l’administration financière du Burkina Faso. Il est invariable et personnel.
𝐐𝐮𝐞𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐥’𝐮𝐭𝐢𝐥𝐢𝐭é 𝐝𝐞 𝐥’𝐈𝐅𝐔 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐚𝐛𝐥𝐞 ?
Pour le contribuable immatriculé, l’IFU matérialise son enregistrement au registre des impôts. Il lui permet d’exercer légalement ses activités en parfaite symbiose avec l’Etat et ses démembrements ainsi qu’avec les autres contribuables.
𝐐𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐦𝐦𝐚𝐭𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 à 𝐥’𝐈𝐅𝐔 ?
L’immatriculation à l’IFU permet d’effectuer des opérations avec les services de l’administration financière, notamment :
– effectuer des déclarations fiscales ;
– se faire délivrer des attestations fiscales ;
– faire certifier toute information extraites de ses états financiers ;
– obtenir des paiements du Trésor public ;
– soumissionner aux marchés publics ;
– acheter des stickers de sécurisation des factures normalisées ;
– effectuer des opérations préalables à l’importation de biens, d’opérations de dédouanement de marchandises, des opérations de banque ou toutes autres opérations avec l’Etat et ses démembrements qui sont en relation avec ses activités économiques.
Aussi, il faut noter que les procédures de domiciliation bancaire et de dédouanement liées aux opérations de commerce extérieur, les ouvertures de comptes commerciaux et professionnels, la souscription à une police d’abonnement par des entreprises auprès des sociétés de production et de fourniture d’eau, d’électricité et de télécommunications ne peuvent s’effectuer sans IFU.